D'autres informations dans mon article intitulé "Mort ou pas ? L'enquête du Dr Pim Van Lommel".
« Comment peut-il se produire des interactions
constantes entre conscience non locale et cerveau, dans un corps perpétuellement
changeant ? Comment peut-il y avoir continuité si la constitution physique
de l’interface subit des transformations constantes ? La substance ne
cesse de changer, mais la structure reste la même. On peut considérer les
cellules comme les briques physiques qui constituent notre corps, régénérées
chaque jour. Cela équivaut à 500 000 cellules par seconde.
Tous les quinze
jours, c’est l’ensemble des molécules et des atomes des cellules de notre corps
qui est remplacé. Comment pouvons-nous avoir une mémoire à long terme si le
substrat moléculaire de la membrane cellulaire des neurones est entièrement
renouvelé tous les quinze jours, et si les millions de synapses subissent un
processus d’adaptation constant ?
Au niveau subnucléaire, les quarks et les gluons qui
constituent les neutrons et protons de nos cellules sont détruits et régénérés
en l’espace incroyablement minuscule de 10-23 de seconde. Si bien
qu’en réalité tout au long de notre vie nos organismes sont détruits et
reconstruits tous les 10-23 de seconde. Ce qui ne nous empêche pas
de ressentir notre corps comme une continuité. Comment cette sensation de
continuité dans un corps perpétuellement changeant peut-elle s’expliquer ?
«
Dr Pim Van Lommel, 2011 - Mort ou pas ? Les dernières
découvertes médicales sur les Expériences de mort imminente – Éditions
INREES InterEditions (p.253)
Comparaison avec la communication mondialisée
« Il peut être utile de comparer cette interaction
continue, invisible et instantanée entre l’esprit et le corps avec la communication
mondiale actuelle. Ni le temps ni la distance ne semblent compter dans
l’échange permanent d’information au niveau mondial, tellement il y a d’ondes
électromagnétiques impliquées dans la téléphonie mobile, la télévision, la
radio et les technologies informatiques.
Ces ondes d’informations qui nous
entourent et nous pénètrent à tout moment se propagent à la vitesse de la
lumière. Mais c’est à notre insu que des centaines de milliers d’appels
téléphoniques, des centaines d’émissions de radio et de télédiffusion, des
milliards de connexions Internet nous entourent jour et nuit, nous traversent,
traversent les murs, y compris ceux de la pièce où vous lisez ce livre. Nous
ignorons ces ondes d’information électromagnétiques jusqu’au moment où nous
allumons notre téléphone mobile, notre téléviseur, radio ou ordinateur
portable. Mais ce que nous recevons ne
se trouve pas dans l’appareil. La voix que nous entendons dans le récepteur
n’est pas à l’intérieur du téléphone.
Les images et la musique des émissions de
télévision ne sont pas dans le téléviseur, le concert n’est pas dans le poste
de radio et Internet n’est pas dans l’ordinateur. Nous ne voyons et entendons
une émission que quand nous allumons la télé, et quand nous l’éteignons nous ne
voyons ni n’entendons plus l’émission, même si elle continue. Lorsque nous
allumons un autre téléviseur, nous recevons la même émission. La connexion
paraît être non locale, mais en réalité toute l’information électromagnétique
est disséminée à la vitesse de la lumière, comme je l’ai déjà dit.
On peut aussi comparer la conscience infinie et non locale à
Internet qui ne provient pas de l’ordinateur, mais qui est reçu et rendu
accessible à nos sens par lui. De même que le cerveau pour la conscience,
l’ordinateur sert de médiateur : avec les bons codes d’accès il vous
permet d’accéder à plus d’un milliards de sites Webs différents. Il ne produit
pas Internet, pas plus que le cerveau ne produit la conscience. Il nous permet
d’ajouter de l’information à Internet, tout comme le cerveau est capable
d’ajouter à notre conscience de l’information provenant de notre corps et de
nos sens.
Comme un ordinateur, le cerveau sert d’émetteur-récepteur. Dès qu’on
éteint son ordinateur, on perd l’accès à tous les sites Web. Pourtant les sites
demeurent accessibles dans le monde entier, Australie, Afrique, Europe, Asie,
Amérique du Sud et du Nord. Il en va de même avec la conscience. Elle est
toujours là. Au cours de notre vie, nous pouvons connaître les aspects de la
conscience dans notre corps en tant que conscience de veille. La vie nous
permet d’opérer la transition entre l’espace non local et notre monde physique,
l’espace-temps.
La carence en oxygène provoquée par un arrêt cardiaque
interrompt momentanément les fonctions cérébrales, faisant disparaître les
champs électromagnétiques de nos neurones et autres cellules et perturbant la
résonance, l’interface entre la conscience et notre corps physique. Ce qui crée
les conditions d’un accès à la conscience et notre corps physique. Ce qui crée les
conditions d’un accès à la conscience infinie, élargie, à l’extérieur de notre
corps (l’aspect onde de la conscience), expérience que l’on nomme EMI :
l’expérience d’une continuité de la conscience indépendamment du corps. Ce
concept d’une conscience infinie et non locale permet d’expliquer tous les
éléments de l’EMI.
Lorsque le corps meurt, la conscience ne peut plus avoir
d’aspect particule, parce que le cerveau ne fonctionne définitivement plus. La
conscience infinie (non locale) n’en continue pas moins d’exister
éternellement en tant que fonction d’onde dans un espace non locale. »
Dr Pim Van Lommel, 2011 - Mort ou pas ? Les dernières
découvertes médicales sur les Expériences de mort imminente – Éditions
INREES InterEditions (p.241)
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