« Tout au long de notre vie, 500 000 cellules
meurent à chaque seconde, 30 millions par minutes, 50 milliards par jour. Ces
cellules sont remplacées tous les jours, si bien que notre corps est presque
entièrement renouvelé tous les deux ans. La mort des cellules n’est donc pas
semblable à la mort physique. Le corps, de son vivant, change constamment, de
seconde en seconde. Mais nous ne le sentons pas, nous n’en sommes pas
conscients. Comment expliquer la continuité de ce corps en perpétuelle
transformation ? Les cellules sont des blocs de construction comparables
aux briques d’une maison : mais qui programme, planifie et coordonne la
construction d’une maison ? Pas les briques elles-mêmes. On doit donc se
demander : qu’est-ce qui explique la construction et la coordination d’un
corps qui se modifie en permanence, d’une seconde à l’autre ?
Au niveau biochimique et physiologique, tous les corps
fonctionnent de la même manière, et pourtant tous les individus sont
différents. La raison de cette différence n’est pas seulement physique. Elle
tient aussi du caractère de chacun, à ses sentiments, ses humeurs, son degré
d’intelligence, ses intérêts, ses idées, ses besoins spécifiques. La conscience
joue donc un rôle primordial dans ces différences. Ce qui pose la question ;
l’homme est-il son corps ou l’homme a-t-il un corps ? »
Dr Pim Van Lommel, 2011 - Mort ou pas ? Les dernières
découvertes médicales sur les Expériences de mort imminente – Éditions INREES
InterEditions (p.7)
D'autres informations sur l'auteur et son livre dans mes articles :