Shiva (en sanskrit शिव / Śiva) — transcrit parfois par Çiva, « le bon, celui qui porte bonheur » — est un dieu hindou, un des membres de la Trimoûrti avec Brahmā et Vishnou, les deux autres aspects premiers du concept hindou de divinité. Shiva est un yogi qui sait tout ce qui se passe dans le monde, et qui représente un aspect majeur de l'existence. Doté d'un grand pouvoir, il mène une vie de sage sur le Mont Kailash.
Dans la tradition shivaïste de l'hindouisme, Shiva est considéré comme le dieu suprême et a cinq grandes fonctions : il est le créateur, le préservateur, le destructeur, le dissimulateur et le révélateur (par la bénédiction). Dans la tradition Smarta, il est considéré comme l'une des cinq formes primordiales du Dieu.
Shiva est souvent vénéré sous la forme abstraite de Shiva linga. Il est représenté plongé dans une profonde méditation, ou bien dansant le Tandava, une danse au-dessus d'Apasmara, le démon de l'ignorance, dans sa manifestation du Seigneur de la danse, Nataraja. Shiva est aussi le père des divinités Ganesha, Murugan (Kartikeya), et Ayyappan (Dharma Sastha).
[...]
Shiva est un personnage complexe et contradictoire. Shiva est le dieu de la destruction, des illusions et de l'ignorance. Il représente la destruction, mais celle-ci a pour but la création d'un monde nouveau.
L'emblème de Shiva est d'ailleurs le phallus ou lingam, symbole de la création. Il a les yeux mi-clos, car il les ouvre lors de la création du monde et les ferme pour mettre fin à l'univers et amorcer un nouveau cycle.
Source : Wikipédia
Voici mon adaptation personnelle de ce dieu hindou, ici représenté sous une forme féminine... car jusqu'à aujourd'hui je pensais que Shiva était une déesse. Mea culpa !
jeudi 20 juin 2013
vendredi 14 juin 2013
Le langage symbolique de l'astrologie
Extrait de mon mémoire de Master en Sciences de l'information et de la communication, sur le thème de la communication externe de l'astrologie pour une recherche de légitimité.
La cohérence que revendique l’astrologie se trouve dans une théorie générale de l’ordre symbolique
L’idée d’une correspondance entre le microcosme et le macrocosme évite de poser le rapport astres-hommes en termes physiques. La réciprocité analogique permet en effet de rejeter toute idée de causalité. L’astrologie devient alors « un langage où le ciel est le signifiant et l’individu le signifié ; elle traite précisément, sur le plan symbolique, de l’union du signifiant et du signifié. Cela suffirait à penser que les astres ne déterminent pas ce qu’est l’individu mais l’expriment. »
Dans cette hypothèse, l’astre et l’homme deviennent les signes, les indices d’un ordre symbolique transcendant. Cette instance sur le code symbolique est commune à deux grands courants de la pensée astrologique : L'astrologie ésotérique et l'astrologie psychologique.
Les différents ésotérismes, alchimiques, cabalistique, astrologique, reposent sur une croyance commune : il existe une réalité ultime, une vérité, un principe général qui ordonne l’univers.
Seuls les symboles ou les allégories peuvent l’évoquer. Les codes profanes (« exotériques ») ne dévoilent de cette réalité qu’une image appauvrie ou des éléments dispersés ; Au contraire, pour les ésotérismes, « la perception des analogies, en établissant des correspondances entre les différents niveaux de la réalité, tendrait à dégager des foyers de sens appelés symboles d’où rayonneraient des expressions diverses de la grande unité ».
L’astrologie ésotérique ou initiatique n’a plus besoin de trouver un statut épistémologique ; elle tourne délibérément le dos à la science. Elle n’est plus un savoir que l’on cherche à s’approprier : elle devient un tremplin, l’ascèse qui conduit à la mutation globale du savoir et de la conduite. La saisie de la réalité ultime et/ou la découverte du statut de l’être au sein du devenir cosmique deviennent le but, la nécessité, la justification première et dernière, la seule exigence.
L’astrologie peut alors être considérée comme un code sacré, dont la fonction consiste à révéler l’aveuglement des codes profanes ou des pratiques signifiantes qui ne sont pas en même temps des exercices spirituels ou des initiations.
La « logique » de l’astrologie, qui entraîne l’initié dans une ronde infinie de rapprochements analogiques, d’associations d’idées, serait elle-même le constat que tout code, fût-il le plus noble, doit finalement se briser (et l’astrologie n’échappe pas à cette fatalité) pour permettre à la réalité ultime d’apparaître.
C’est d’ailleurs là un thème banal des quêtes mystiques, pour lesquelles la plupart du temps la Vérité est indicible, muette, comme figée au-delà du bruit et de la fureur du monde. Mais l’astrologie initiatique est avant tout une quête individuelle, dont le secret, intransmissible, doit être, pour et par chacun, retrouvé : « Il faut la vivre quotidiennement, la méditer jour et nuit, et celui qui s’adonne à elle de tout son être saisit son ésotérisme comme un initié saisit le secret de l’incommunicable ».
Source :
André Barbault, De la psychanalyse à l’astrologie, Ed. du Seuil, Paris, 1961.
Raymond Abellio, L’Esprit moderne et la tradition, Ed. Grasset, Paris, 1955.
Alexandre Volguine, L’Esotérisme de l’astrologie, Danglès, Paris, 1953.
La cohérence que revendique l’astrologie se trouve dans une théorie générale de l’ordre symbolique
L’idée d’une correspondance entre le microcosme et le macrocosme évite de poser le rapport astres-hommes en termes physiques. La réciprocité analogique permet en effet de rejeter toute idée de causalité. L’astrologie devient alors « un langage où le ciel est le signifiant et l’individu le signifié ; elle traite précisément, sur le plan symbolique, de l’union du signifiant et du signifié. Cela suffirait à penser que les astres ne déterminent pas ce qu’est l’individu mais l’expriment. »
Dans cette hypothèse, l’astre et l’homme deviennent les signes, les indices d’un ordre symbolique transcendant. Cette instance sur le code symbolique est commune à deux grands courants de la pensée astrologique : L'astrologie ésotérique et l'astrologie psychologique.
Les différents ésotérismes, alchimiques, cabalistique, astrologique, reposent sur une croyance commune : il existe une réalité ultime, une vérité, un principe général qui ordonne l’univers.
Seuls les symboles ou les allégories peuvent l’évoquer. Les codes profanes (« exotériques ») ne dévoilent de cette réalité qu’une image appauvrie ou des éléments dispersés ; Au contraire, pour les ésotérismes, « la perception des analogies, en établissant des correspondances entre les différents niveaux de la réalité, tendrait à dégager des foyers de sens appelés symboles d’où rayonneraient des expressions diverses de la grande unité ».
L’astrologie ésotérique ou initiatique n’a plus besoin de trouver un statut épistémologique ; elle tourne délibérément le dos à la science. Elle n’est plus un savoir que l’on cherche à s’approprier : elle devient un tremplin, l’ascèse qui conduit à la mutation globale du savoir et de la conduite. La saisie de la réalité ultime et/ou la découverte du statut de l’être au sein du devenir cosmique deviennent le but, la nécessité, la justification première et dernière, la seule exigence.
L’astrologie peut alors être considérée comme un code sacré, dont la fonction consiste à révéler l’aveuglement des codes profanes ou des pratiques signifiantes qui ne sont pas en même temps des exercices spirituels ou des initiations.
La « logique » de l’astrologie, qui entraîne l’initié dans une ronde infinie de rapprochements analogiques, d’associations d’idées, serait elle-même le constat que tout code, fût-il le plus noble, doit finalement se briser (et l’astrologie n’échappe pas à cette fatalité) pour permettre à la réalité ultime d’apparaître.
C’est d’ailleurs là un thème banal des quêtes mystiques, pour lesquelles la plupart du temps la Vérité est indicible, muette, comme figée au-delà du bruit et de la fureur du monde. Mais l’astrologie initiatique est avant tout une quête individuelle, dont le secret, intransmissible, doit être, pour et par chacun, retrouvé : « Il faut la vivre quotidiennement, la méditer jour et nuit, et celui qui s’adonne à elle de tout son être saisit son ésotérisme comme un initié saisit le secret de l’incommunicable ».
Source :
André Barbault, De la psychanalyse à l’astrologie, Ed. du Seuil, Paris, 1961.
Raymond Abellio, L’Esprit moderne et la tradition, Ed. Grasset, Paris, 1955.
Alexandre Volguine, L’Esotérisme de l’astrologie, Danglès, Paris, 1953.
jeudi 13 juin 2013
dimanche 9 juin 2013
Highlights brothers
Montage réalisé à partir d'une photo d'Ophélie Gibert (ma cousine). Je profite de cet article pour faire la promotion de son blog !
Pour ce qui est de l'image qui rappelle l'imagerie Manga, libre à chacun d'imaginer l'action se terminer par un contre ou un panier...
Pour ce qui est de l'image qui rappelle l'imagerie Manga, libre à chacun d'imaginer l'action se terminer par un contre ou un panier...
lundi 3 juin 2013
Élections Présidentielles
Ordre Mondial - Keny Arkana
Extrait de l'album "Désobéissance" (2007)
Je suis là, partout, j'ai resserré les murs,
J'ai imposé ma surveillance, caméra partout dans les rues,
J'ai approfondi les frontières, un rempart pour le Tiers Monde,
Un champs de tir pour les sans 'faf', histoire que les affaires montent.
Je ne défends pas l'être humain, je défends les capitaux,
J'instaure les règles du commerce en faveur des occidentaux,
Je suis l'art de piller, en faisant croire qu'on ne vole rien,
Au service de la croissance, tes droits de l'Homme, j'en rigole bien!
Je me cache derrière des idéologies pour que l'opinion soit d'accord,
J'ai imposé la biométrie sur vos passeports,
J'ai fabriqué la peur, pour que tout le monde soit sur écoute,
Car moi je veux tout répertorier, moi je veux des chiffres et des codes barre!
Je contrôle vos esprits par le biais des médias, vous êtes à ma merci,
Les pieds embourbés dans l'inertie,
Car vous vous croyez libre, mais formatés depuis l'école,
Pour vous apprendre la hiérarchie, à toujours obéir aux ordres.
Refrain (x2)
Je suis l'ordre mondial...
L'ordre créé par les puissants,
Confréries, chefs de multinationale,
Politiques économiques, je suis la conjoncture,
Imposée à la planète, j'ai instauré ma dictature.
J'ai anéanti le pouvoir national, j'impose ma loi dans les pays,
C'est le jeu de l'illusion que vous appelez "démocratie",
Car l'ordre vient de moi, certainement pas d'un peuple,
Je vous façonne à mes choix dès que vous tombez dans la peur,
Je suis le produit des tyrans, la structure qui détruit,
Au nom des valeurs marchandes, implantées jusqu'à vos esprits,
Je pompe le sang du Tiers Monde, j'choppe leur politique,
Leur ordonne de nous vendre tous leurs services publics,
Un peuple qui se lève? Moi je lui couperai ses vivres,
Pour mieux alimenter sa haine et l'emmener en guerre civile,
Car y'a pas meilleur profit que le business de la mort,
Destruction, reconstruction, investissement, marché des armes,
Pro-guerre, prospère je fais monter la sauce,
Vous monte les uns contre les autres, pour alimenter ma force,
Car mon règne prend son ampleur dans toutes vos divisions,
Libéralement capitaliste, au service de vos illusions.
Refrain(x2)
Tout est profit, tout est marchandise, telle est ma devise,
J'ai inventé les classes pour que vous vous trompiez d'ennemi,
Je vous ai donné des outils, pour lutter contre moi,
Des syndicats, quelques partis mais toujours cadrés par mes lois,
Je, détruis la Nature car ce qui m'importe c'est la, croissance
Votre planète, elle est devenue mon esclave,
Je la nourris de déchets, la pollue jusqu'à la racine,
Pendant que je me rassasie de nouvelles mesures assassines,
J'empoisonne vos corps d'aliments trafiqués,
Génétiquement modifiés car le mal çà fait du chiffre
J'ai déréglé le climat, déshumanisé les Hommes,
Dénaturé le vital, flingué l'espoir en plein essor,
J'ai réussi à vous faire croire, que la Vie se résumait à consommer, consommer,
(Consommer) pour mieux construire mon empire,
Je suis capable du pire, pour vous faire croire en ce qu'il faut,
Si je contrôle vos esprits, c'est grâce à la culture du profit.
Refrain(x2)
dimanche 2 juin 2013
DCLXVI
Le cycle Uranus-Neptune
Le cycle Uranus-Neptune dure 171 ans ; il dépasse donc largement le champ d’une vie humaine.
Le cycle actuel de ces deux planètes a commencé avec leur conjonction du Capricorne, au printemps 1821.
[...] La prochaine conjonction aura lieu en 1992, vers 16° du Capricorne. Les phases du cycle Uranus-Neptune sont à rapporter aux événements historiques qui ont conditionné le genre de société où nous vivons actuellement.
Les astrologues ne tiennent habituellement pas assez compte du fait que la plupart des problèmes que doit affronter un individu dans sa vie personnelle, sont, en grande partie, la conséquence d’événements importants, nationaux ou internationaux, du passé.
Le cycle actuel Uranus-Neptune a commencé peu après la mort de Napoléon et l’image qu’il a personnifiée est encore très vivace de nos jours. Et pas seulement en France où les lois napoléoniennes sont encore appliquées, mais aussi dans de nombreux pays à travers le monde. Les astrologues européens lui sont redevables de la mention obligatoire de l’heure de naissance sur les fiches d’état-civil, dans tous les pays qui faisaient partie de l’Empire.
L’image de Napoléon a indubitablement influencé Hitler et Mussolini, ainsi que de nombreux dictateurs d’Afrique et d’Amérique latine. La façon résolue et énergique dont Napoléon a utilisé le pouvoir social se reflète couramment aujourd’hui dans la manière qu’ont les magnats de l’industrie de mettre la main sur les inventions et découvertes de la technologie et d’édifier des cartels internationaux. Le pouvoir personnel et social qu’ils ont aujourd’hui est même supérieur à celui qu’avait Napoléon.
L’énorme pouvoir du complexe industriel-militaire actuel reflète une concentration de pouvoir rendue possible par la révolution industrielle, technologique et sociopolitique qui a commencé avec le XIXe siècle. Pour le meilleur ou pour le pire, la vie économique, politique et sociale de la moitié de la population du globe se trouve entre les mains d’un petit nombre d’individus tout-puissants.
Le cycle actuel Uranus-Neptune, qui a commencé avec la conjonction en Capricorne, est un symbole astrologique particulièrement juste de l’utilisation du pouvoir social pour la glorification personnelle. Le Capricorne se rapporte à la domination de toutes les activités sociales par l’Etat, une corporation, la banque ou par quelque personnage dominant : un dictateur ou dirigeant politique, magnat de l’industrie ou leader d’un syndicat mondial.
Comme les deux prochaines conjonctions Uranus-Neptune en 1992 et 2163, se feront aussi en Capricorne, il semblerait que l’usage et le mauvais usage du pouvoir social affecteront l’humanité pour les temps à venir.
La leçon à retirer de ce cycle, c’est comment utiliser le pouvoir engendré par les changements et inventions uraniens au profit de tous les peuples et non pas au seul bénéfice d’un petit groupe « d’individualistes acharnés ». Des tentatives valables d’édifier diverses formes d’organisations humanitaires ont été effectuées, notamment par quelques-uns des plus grands magnats, comme Henry Ford, John D. Rockefeller et Andrew Carnegie ; Mais, en général, les industriels ne sont intéressés que par leur bien-être personnel et les hommes d’Etat par leurs intérêts nationaux. Le désir d’acquérir argent et pouvoir, même aux dépens de valeurs morales, demeure la règle plutôt que l’exception.
L’opposition entre ces deux planètes au début du siècle a porté à son paroxysme tout ce que l’humanité avait essayé d’accomplir dans le sens d’une métamorphose globale depuis 1821. Malheureusement, comme l’humanité n’a pas réussi à effectuer un contrôle avisé, éthique et spirituel des fantastiques nouvelles énergies mises à sa disposition, l’opposition a entraîné, dans le monde entier, des clivages et des destructions dans lesquels nous devons vivre : guerres mondiales, prolifération des armes nucléaires, pollution du globe, extinction de nombreuses espèces animales et climat généralisé d’hostilité et de peur.
Uranus et Neptune n’ont pas encore réussi à dominer Saturne, symbole d’impérialisme et de souveraineté nationale absolue. Les institutions et idéologies périmées de Saturne ainsi que les préjugés sociaux et religieux de l’homme sont restés en place. Ensuite, vint le carré décroissant des années 50. L’humanité se voyait proposé le défi de se réorienter plus positivement et de meilleure façon aux pressions et confrontations de la politique internationale. On aurait dû faire carrément face, à ce moment là, aux résultats finaux de tout ce qui a été fait, depuis le début du siècle (l’opposition).
Alexander Ruperti, 1978 – Les cycles du devenir - Éditions du Rocher (p.335)
Je tiens à remercier Obama, Bush, Rockfeller, Rothschild, Netanyahu, Cameron, Elizabeth II, Hollande, Sarko, LePen, Melenchon, Xi Jinping, Van Rompuy, Lagarde, Draghi et Ben Khalifa Al Thani pour l’ensemble de leur œuvre... très inspirante.
samedi 1 juin 2013
La conscience existe en dehors du corps
Extraits du livre Mort ou pas ? Les dernières
découvertes médicales sur les Expériences de mort imminente du Dr Pim Van Lommel.
D'autres informations dans mon article intitulé "Mort ou pas ? L'enquête du Dr Pim Van Lommel".
« Comment peut-il se produire des interactions
constantes entre conscience non locale et cerveau, dans un corps perpétuellement
changeant ? Comment peut-il y avoir continuité si la constitution physique
de l’interface subit des transformations constantes ? La substance ne
cesse de changer, mais la structure reste la même. On peut considérer les
cellules comme les briques physiques qui constituent notre corps, régénérées
chaque jour. Cela équivaut à 500 000 cellules par seconde.
Tous les quinze
jours, c’est l’ensemble des molécules et des atomes des cellules de notre corps
qui est remplacé. Comment pouvons-nous avoir une mémoire à long terme si le
substrat moléculaire de la membrane cellulaire des neurones est entièrement
renouvelé tous les quinze jours, et si les millions de synapses subissent un
processus d’adaptation constant ?
Au niveau subnucléaire, les quarks et les gluons qui
constituent les neutrons et protons de nos cellules sont détruits et régénérés
en l’espace incroyablement minuscule de 10-23 de seconde. Si bien
qu’en réalité tout au long de notre vie nos organismes sont détruits et
reconstruits tous les 10-23 de seconde. Ce qui ne nous empêche pas
de ressentir notre corps comme une continuité. Comment cette sensation de
continuité dans un corps perpétuellement changeant peut-elle s’expliquer ?
«
Dr Pim Van Lommel, 2011 - Mort ou pas ? Les dernières
découvertes médicales sur les Expériences de mort imminente – Éditions
INREES InterEditions (p.253)
Comparaison avec la communication mondialisée
« Il peut être utile de comparer cette interaction
continue, invisible et instantanée entre l’esprit et le corps avec la communication
mondiale actuelle. Ni le temps ni la distance ne semblent compter dans
l’échange permanent d’information au niveau mondial, tellement il y a d’ondes
électromagnétiques impliquées dans la téléphonie mobile, la télévision, la
radio et les technologies informatiques.
Ces ondes d’informations qui nous
entourent et nous pénètrent à tout moment se propagent à la vitesse de la
lumière. Mais c’est à notre insu que des centaines de milliers d’appels
téléphoniques, des centaines d’émissions de radio et de télédiffusion, des
milliards de connexions Internet nous entourent jour et nuit, nous traversent,
traversent les murs, y compris ceux de la pièce où vous lisez ce livre. Nous
ignorons ces ondes d’information électromagnétiques jusqu’au moment où nous
allumons notre téléphone mobile, notre téléviseur, radio ou ordinateur
portable. Mais ce que nous recevons ne
se trouve pas dans l’appareil. La voix que nous entendons dans le récepteur
n’est pas à l’intérieur du téléphone.
Les images et la musique des émissions de
télévision ne sont pas dans le téléviseur, le concert n’est pas dans le poste
de radio et Internet n’est pas dans l’ordinateur. Nous ne voyons et entendons
une émission que quand nous allumons la télé, et quand nous l’éteignons nous ne
voyons ni n’entendons plus l’émission, même si elle continue. Lorsque nous
allumons un autre téléviseur, nous recevons la même émission. La connexion
paraît être non locale, mais en réalité toute l’information électromagnétique
est disséminée à la vitesse de la lumière, comme je l’ai déjà dit.
On peut aussi comparer la conscience infinie et non locale à
Internet qui ne provient pas de l’ordinateur, mais qui est reçu et rendu
accessible à nos sens par lui. De même que le cerveau pour la conscience,
l’ordinateur sert de médiateur : avec les bons codes d’accès il vous
permet d’accéder à plus d’un milliards de sites Webs différents. Il ne produit
pas Internet, pas plus que le cerveau ne produit la conscience. Il nous permet
d’ajouter de l’information à Internet, tout comme le cerveau est capable
d’ajouter à notre conscience de l’information provenant de notre corps et de
nos sens.
Comme un ordinateur, le cerveau sert d’émetteur-récepteur. Dès qu’on
éteint son ordinateur, on perd l’accès à tous les sites Web. Pourtant les sites
demeurent accessibles dans le monde entier, Australie, Afrique, Europe, Asie,
Amérique du Sud et du Nord. Il en va de même avec la conscience. Elle est
toujours là. Au cours de notre vie, nous pouvons connaître les aspects de la
conscience dans notre corps en tant que conscience de veille. La vie nous
permet d’opérer la transition entre l’espace non local et notre monde physique,
l’espace-temps.
La carence en oxygène provoquée par un arrêt cardiaque
interrompt momentanément les fonctions cérébrales, faisant disparaître les
champs électromagnétiques de nos neurones et autres cellules et perturbant la
résonance, l’interface entre la conscience et notre corps physique. Ce qui crée
les conditions d’un accès à la conscience et notre corps physique. Ce qui crée les
conditions d’un accès à la conscience infinie, élargie, à l’extérieur de notre
corps (l’aspect onde de la conscience), expérience que l’on nomme EMI :
l’expérience d’une continuité de la conscience indépendamment du corps. Ce
concept d’une conscience infinie et non locale permet d’expliquer tous les
éléments de l’EMI.
Lorsque le corps meurt, la conscience ne peut plus avoir
d’aspect particule, parce que le cerveau ne fonctionne définitivement plus. La
conscience infinie (non locale) n’en continue pas moins d’exister
éternellement en tant que fonction d’onde dans un espace non locale. »
Dr Pim Van Lommel, 2011 - Mort ou pas ? Les dernières
découvertes médicales sur les Expériences de mort imminente – Éditions
INREES InterEditions (p.241)
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