mardi 30 octobre 2018

La triple conjonction Jupiter-Saturne-Pluton de 2020


La triple conjonction Jupiter-Saturne-Pluton de 2020 passera par plusieurs étapes : 

Pluton conjoint à Saturne (le 12 janvier 2020 à 22° Capricorne), puis trois conjonctions à Jupiter (le 5 avril 2020 à 24° Capricorne, le 30 juin 2020 à 24° Capricorne et le 12 novembre 2020 à 22° Capricorne), suivi d’une conjonction entre Jupiter et Saturne (le 21 décembre 2020 à 00° Verseau).

La conjonction de Pluton à Saturne génère généralement une remise en question des structures importantes. Le Capricorne représente l’autorité, les structures solidement établies (Étatiques, religieuses, associatives…). La configuration se noue dans un signe de Terre (Capricorne) pour se poursuivre dans un signe d’Air (Verseau) et devrait voir l’achèvement d’anciennes structures pour bâtir d’autres concepts et partir sur de nouvelles idées. Par exemple, à l’échelle européenne, certains anticipent une recomposition ou une réorganisation structurelle de l’Union Européenne avec un renforcement des frontières. Sur le plan mondial, c’est également le système de gouvernance qui pourrait être transformé. 

Pour leur part, Jupiter et Saturne (conjonction tous les 20 ans), inaugureront un nouveau cycle social. Alexander Ruperti écrit dans « Les cycles du devenir » (p. 252) que « Saturne consolide et concrétise le genre et la qualité de participation sociale envisagée par Jupiter ». En Verseau, il est fort probable que le numérique et la robotique se développe, le Chine serait d’ailleurs sur un gros projet qui porterait les germes d’une prochaine révolution industrielle. https://www.investigaction.net/fr/made-in-china-2025/
 
À partir de 2026, tous les cycles seront ascendants, ce qui devrait se traduire par un nouveau départ, un nouvel élan. Mais dans quel sens ce renouveau sera-t-il orienté ? 

Nous pouvons ressentir l’énergie Capricorne depuis l’entrée de Pluton dans ce signe, en 2008 amorçant la crise économique mondiale qui s’est transformée en crise sociale (en sauvant les banques privées par l’argent du secteur public). Saturne est ensuite passé en capricorne à partir de 2017 faisant appel à davantage de mesure, de maturité, de structuration et d’une vision à long terme. L’énergie Capricorne rationalise, concentre, pose des cadres, des limites, restreint, temporise, canalise. Elle nous demande de nous responsabiliser, d’assumer les conséquences de nos actes, prône la décroissance, le retour aux fondements, à l’essentiel (valeurs humaines, environnement, sobriété heureuse), quitte à paraître froide, rigide et austère. 
Là vous faites peut-être le lien avec les crises environnementale, sociale et économique, aux réfugiés, au terrorisme, aux ravages du libéralisme ou à la « droitisation » de gouvernements dans de nombreux pays dans le monde ? Oui, vous pouvez, mais cela va au-delà. 

Si bien entendu les effets destructeurs sont pour la plupart médiatisés, l’énergie Capricorne est comme les autres potentiellement exploitable pour permettre d’élever le niveau de conscience universel. Dans son « Triptyque astrologique » (1968), Dane Rudhyar nous explique que la tradition astrologique a fait du Capricorne un symbole d’activité politique, mais que c’est aussi la période de la naissance du Christ. César et le Christ : d’un côté l’organisation d’un empire ou d’une fédération d’États, de l’autre l’Évangile qui donne à la personne une dignité indestructible et une valeur unique. Ces deux modes d’activité coexistent en l’homme, la « nature humaine » résulte de la combinaison de ces deux courants, chacun représentant un « ordre » différent. L'auteur croyait en l’efficacité d’un exemple contagieux : incarner une démocratie en termes d’intégrité personnelle, de responsabilité et d’individualité authentique. Selon lui "plus nous en seront capables, plus d’autres nations se sentiront poussées à suivre notre exemple."
 
En parallèle à la triple conjonction Jupiter-Saturne-Pluton de 2020, nous sommes dans le cycle Uranus-Neptune amorcé en 1992-1993 (également dans le signe du Capricorne) et qui s’étend sur 171 années. En 1978, Alexander Ruperti expliquait dans « Les cycles du devenir » (p.335) que les phases du cycle Uranus-Neptune sont à rapporter aux événements historiques qui ont conditionné le genre de société où nous vivons actuellement. Et il annonçait parfaitement la couleur du cycle : « L’énorme pouvoir du complexe industriel-militaire actuel reflète une concentration de pouvoir rendue possible par la révolution industrielle, technologique et sociopolitique qui a commencé avec le XIXe siècle. Pour le meilleur ou pour le pire, la vie économique, politique et sociale de la moitié de la population du globe se trouve entre les mains d’un petit nombre d’individus tout-puissants. Le cycle actuel Uranus-Neptune, qui a commencé avec la conjonction en Capricorne, est un symbole astrologique particulièrement juste de l’utilisation du pouvoir social pour la glorification personnelle. Le Capricorne se rapporte à la domination de toutes les activités sociales par l’Etat, une corporation, la banque ou par quelque personnage dominant : un dictateur ou dirigeant politique, magnat de l’industrie ou leader d’un syndicat mondial. Comme les deux prochaines conjonctions Uranus-Neptune en 1992 et 2163, se feront aussi en Capricorne, il semblerait que l’usage et le mauvais usage du pouvoir social affecteront l’humanité pour les temps à venir. »
 
Voici un florilège d’informations récoltées sur différents sites plus ou moins meanstreams, qui mises bout à bout, permettent d’entrevoir ce qui se prépare en coulisses à l’orée de la triple conjonction Jupiter-Saturne-Pluton de 2020. 
À ces infos peuvent s’ajouter le Brexit britannique, l’élection de Salvini en Italie, les divers scandales comme les “Panama Papers”, “Swiss leaks”, “Luxembourg leaks” ou bien les menaces d’un nouveau krach boursier mondial imminent.

Europe : Révélation d’une affaire d’évasion fiscale dont sont victimes des États européens, pour un préjudice estimé à plus de 55 milliards d’euros.
États-Unis / Russie : les États-Unis se retirent de leur accord nucléaire avec la Russie D’après le New York Times, le retrait américain de l’INF vise “en partie à permettre aux États-Unis de contrer l’armement chinois dans le Pacifique”. L’accord avec la Russie a empêché les États-Unis de développer toute une série d’armes nucléaires qui auraient pu être déployées dans des zones de tensions du Pacifique. “Comme la Chine n’est pas signataire de ce traité, elle n’a eu aucune limite pour développer des missiles nucléaires de portée moyenne, qui peuvent atteindre des milliers de kilomètres”, explique le quotidien américain. Or les tensions s’accumulent entre les deux pays autour de récifs en mer de Chine que Pékin transforme en bases militaires. De plus, relate le New York Times, “Chine et États-Unis se préparent tous deux à la possibilité d’une guerre dans l’espace”. »
En lien direct avec cette information de 2016… 

Japon : l'armée peut désormais intervenir, sous conditions, à l'étranger. Article dont il faudra se souvenir lorsque les tensions s’accentueront dans le Pacifique, car forcément cela impliquera la Chine qui ne voit pas d'un bon œil une présence américaine près de chez elle (si la poignée de mains historiques entre Trump et Kim Jong-Un est un point positif en soit, elle cache probablement des intentions de l’administration US non avouables). Il faut savoir que depuis l'automne 2015 le Japon a le droit d'intervenir militairement pour défendre ses alliés (c'est-à-dire les États-Unis) en cas de conflit. Et quelle est la bête noire de la Chine ? Comment dit-on "billard à trois bandes" en japonais ? Dans l'hypothèse d'un "Doomsday" prochain, le côté ubuesque de Trump devrait faire oublier l'État profond US aux manettes et les préparatifs dans le Pacifique de ces dernières années (sous la présidence Obama).
D’autres sources disent que l’ONU n’aurait pas accusé la Chine de détenir des musulmans ouïghours dans des « camps» et que ce serait une stratégie US en vue de préparer l’opinion publique : https://www.investigaction.net/fr/non-lonu-na-pas-accuse-la-chine-de-detenir-des-musulmans-ouighours-dans-des-camps/
 
Inde : un futur État 100% hindou ?
Le Premier ministre indien, Narendra Modi fait du Yoga un outil au service de sa politique d'exaltation de l'hindouisme. Yogi Adityanath, moine islamophobe et ministre en chef de l'État de l'Urrar Prash, a déclaré que ceux qui ne souhaitaient pas faire la salutation au soleil pouvaient "quitter l'Inde". « Pour le parti hindouiste qui gouverne l’Inde depuis vingt-quatre mois, se réapproprier le yoga associé à l’hindouisme n’est pas une démarche innocente. Ce parti est soupçonné de vouloir changer la Constitution pour faire de ce pays un Etat hindou, abandonnant la laïcité qui a servi de ciment depuis l’indépendance entre la majorité hindoue et les minorités chrétienne et musulmane. »
Iran : Retrait des États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien signé en 2015 entre l’Iran et la communauté internationale.
“Le président américain assure, sans donner de preuve ni cibler un point en particulier, que l’Iran ne respecte pas ses engagements – contre l’avis même de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui a assuré le contraire en juin 2017. Il a mis sa parole à exécution, mercredi 8 mai, en annonçant le retrait des États-Unis de cet accord et le rétablissement de sanctions économiques contre l’Iran.”

À côté de ça, la condition des femmes et même des mineurs est toujours aussi difficile comme en témoigne ces deux faits : l’exécution de Zeinab Sekaanvand, victime de violence conjugale et de viols dans un procès inéquitable  
https://www.20minutes.fr/monde/2347851-20181003-iran-victime-violences-conjugales-viols-femme-executee-apres-proces-inequitable-selon-amnesty
Mobilisation sur les réseaux sociaux pour Maedeh Hojabri, une jeune fille de 18 ans arrêtée pour ses vidéos de danse.  
https://www.20minutes.fr/insolite/2307267-20180713-video-iran-mobilisation-reseaux-sociaux-jeune-fille-arretee-videos-danse

Russie : L’exercice de la profession de journaliste est toujours aussi difficile.
Exemple du journaliste ouzbek menacé d’expulsion en Ouzbékistan où il risque la torture.
Lybie : Des marchés aux esclaves filmés par CNN...
L’après Kadhafi est un vrai chaos.
https://www.huffingtonpost.fr/2017/11/15/des-marches-aux-esclaves-filmes-en-libye_a_23278309/

Chine / Israël : Développement d’un projet de nouvelle “Route de la soie” qui permettrait à la Chine de contrôler dans deux ans l’essentiel de l’agro-alimentaire israélien, de sa haute technologie et de ses échanges internationaux.
Israël : Adoption par la Knesset de la loi de « l’État-nation juif » (pour faire la transition avec ce qu’il se passe en Inde)
Israël/Europe : l'Alliance des extrêmes droites
Les connexions entre Israël, la Hongrie, la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie existent.
Extrait de l’émission « Spécial Investigation » : https://www.youtube.com/watch?v=izvkNoOdjfA
« Le glissement de l’Europe vers l’extrême droite est irrévocable et ils souhaitent vivement tirer parti et autant que possible du sentiment anti-musulman qui accompagne ce changement. De plus, la détermination de l’UE à étiqueter les produits illégaux de colonisation et le refus de répondre aux appels visant à transférer leurs ambassades de Tel Aviv à Jérusalem poussent Netanyahu à explorer ces nouvelles routes. »

« Le National-Sionisme » selon Hindi Youssef (qui dit que la montée de l’antisémitisme en Europe permet de faire avancer le projet de “Grand Israel” en poussant la communauté juive à faire leur “Aliyah”) : https://youssefhindi.fr/2018/08/07/youssef-hindi-decrypte-le-piege-du-national-sionisme-pour-les-nations-europeennes/?fbclid=IwAR01yEIl_rNEY6vh6KX_pyl9HneoTQdzmzrxXxzjNzxgqcQnlCHB5WEKNvQ

Israël / Arabie-Saoudite : Alliance dans un objectif de reconfiguration du Moyen-Orient
La journaliste Rula Jebreal avait lâché des informations instructives en 2015 https://www.youtube.com/watch?v=0jMGBUmY244
Une alliance qui explique en partie la situation en Syrie, ennemi commun des deux alliés de l’Occident…

Arabie-Saoudite / Indonésie : Le prince Mohammed Ben Salmane, un « ami » qui vous veut du bien.

Arabie-Saoudite / Russie : Assassinat du journaliste Jamal Khashoggi dans le consulat de son pays à Istanbul. Le 2 poids 2 mesures entre le traitement politique de l’affaire Khashoggi et celle de l’empoisonnement de l’ex-agent double russe Sergueï Skripal en Angleterre (quelques jours avant les élections présidentielles en Russie) - qui finalement n’est pas mort - est l’illustration de la propagande anti-russe en Occident.
Pour rappel, l’origine russe de la fabrication poison n’avait pas été prouvé, cependant 144 diplomates russes ont été expulsés de 26 pays.

Brésil : Élection du candidat d’extrême droite Jair Bolsonaro "
“Même s'il admet ouvertement son incompétence en matière économique, Jair Bolsonaro est parvenu à séduire les milieux d'affaires grâce à Paulo Guedes, un "Chicago Boy" ultra-libéral." "Chicago Boy" est le surnom des disciples de l'économiste Milton Friedman, lié au coup d'État de Pinochet au Chili en 1973... (Cf. "La stratégie du choc" de Naomi Klein)

France : Macron au pouvoir, soumission aux lobbys de l’industrie, de l’armement, etc… soumission via l’OTAN aux intérêts des États-Unis et de leurs alliées au Moyen-Orient (Arabie Saoudite, Israël), affaire Benalla, favoritisme envers les plus riches, mépris du peuple, médias aux ordres

jeudi 11 octobre 2018

Prisme

Les hommes du siècle dernier, les atroces barbus des années 80 étaient bien certains d'avoir atteint le bout des connaissances.  Avec l’électricité et l'évolutionnisme, ils tenaient les clés de l'Univers.  Leur raison ne laissait rien dans l'ombre.  Ils étaient certains. 
Les prêtres aussi.  Cela donna lieu aux batailles que l'on sait. 
Aujourd'hui, quelques poils de barbe traînent encore dans les laboratoires, mais les certitudes raisonnables sont envolées. Et les Églises, sentant le vide les ronger par l'intérieur, se rapprochent les unes des autres, comme des poules malades dans un coin du poulailler.  L’œcuménisme, ce n'est pas la tolérance qui l'inspire, c'est l'inquiétude. Ce n'est pas une renaissance qu'il annonce, mais une leucémie.

Et l’homme d'aujourd'hui, lâché par le rationalisme et par l'irrationnel, titube comme un informe à qui on a volé ses béquilles.

Il va falloir qu'il apprenne à marcher.

Ou qu'il tombe.

Ou qu'il s'envole.

La Faim du tigre, René Barjavel, Édition Folio, p. 87.


Note de moi-même :

Le prisme décompose la lumière blanche (unité) en lumières colorées (multiplicité). 
Notre dimension physique est construite autour de la multiplicité et de la diversité d'ensembles infiniment petits (atomes, cellules) et infiniment grands (planètes, galaxies), ensembles qui sont à l'image des infinies nuances de l'arc en ciel.  En effet, nous ne distinguons pas le passage d'un ensemble à un autre, ni d'une couleur à une autre. Le prisme ce sont nos sens et notre enveloppe corporelle qui nous permettent de percevoir le monde dans cette dimension physique que nous appelons communément "la vie". 
À travers une expérience d'élargissement de notre conscience ou par la mort, nous nous affranchissons du prisme et accédons à une vue globale de la réalité :
la multiplicité des couleurs n'est que pure lumière blanche, tout est interconnecté et la séparation une illusion.