dimanche 4 août 2013

La mue

La théorie controversée de Paul Mac Lean du cerveau triunique, prétend que trois cerveaux distincts seraient apparus successivement au cours de l’évolution de l'espèce humaine : un cerveau reptilien, puis un cerveau paléomammalien (apparenté au cerveau limbique) et enfin un cerveau néomammalien (apparenté au néocortex).
Lorsque l'on se réfère à la définition du cerveau reptilien, il est légimime se de demander si nous ne serions pas, plus ou moins, resté au stade de l'animal. L'Humain ne serait pas encore né. 
Et si en prendre conscience était déjà un pas de franchi vers l'émancipation de cet état. Transcender la matière, transformer le plomb en or... 

" Le cerveau reptilien serait donc notre premier cerveau. C'est celui qui régit le fonctionnement des oiseaux, des amphibiens, des poissons et des reptiles.
Au niveau purement anatomique, il correspond, chez l'être humain, au tronc cérébral. Bien protégé, en profondeur, il est la structure cérébrale la plus résistante à un traumatisme crânien. Certains le considèrent plutôt comme le haut de la colonne vertébrale.
Il est responsable des comportements primitifs assurant nos besoins fondamentaux. Il assure la survie de l'individu et de l'espèce.
Sa première fonction est d'assurer l'homéostasie. Il assure la régulation de notre respiration, de notre rythme cardiaque, de notre tension artérielle, de notre température, de nos échanges hydriques, gazeux et ioniques, etc.
Il assure la satisfaction de nos besoins primaires ou besoins vitaux tels que l'alimentation, le sommeil, la reproduction, etc.
Il est le gardien de réflexes innés tels que le vol migratoire des oiseaux, la ponte des tortues ou des saumons, etc.
Il est responsable de notre instinct de conservation et de certains réflexes de défense comme la morsure du serpent, la fuite, l'envol des oiseaux, etc.
Ce cerveau primitif de reptile entraîne des comportements stéréotypés, pré-programmés. Une même situation, un même stimulus, entraînera toujours la même réponse. Cette réponse est immédiate, semblable à un réflexe. Les comportements induits par le cerveau reptilien ne peuvent évoluer avec l'expérience, ne peuvent s'adapter à une situation, car ce cerveau n'a qu'une mémoire à court terme.
Chez l'homme, ce cerveau serait principalement responsable de certains comportements primaires comme la haine, la peur, l'hostilité à l'égard de celui qui n'appartient pas au même groupe d'appartenance que soi, l'instinct de survie, la territorialité, le respect de la hiérarchie sociale, le besoin de vivre en groupe, la confiance dans un leader, etc. Parfois, lors de situations stressantes, cette partie de notre cerveau peut prendre le dessus sur notre néo-cortex, ce qui entraîne des comportements imprévisibles. " 

Source : Wikipédia  


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