mardi 27 mars 2007

Comme un moustique écrasé sur le pare-brise

J'me dis d'arrêter de rêver...
Ou d'illusions me bercer,
Ici attendre ne sert à rien,
Le messie n'est pas pour demain,
Avance, ramasse toi,
Mais au bout du compte relève toi,
Je sais que c'est facile à dire
Ça l'est moins dès que la vie te montre le pire.

Cours, fonce, écrase ton faciès
Jusqu'à l'impact laisse toi guider par l'ivresse,
Crois jusqu'au bout en un heureux dénouement,
Convainc toi du bon augure des éléments.

Projette, fantasme, de tes espoirs tu es le réalisateur,
Mais si le « Happy end » te tiens à cœur,
N'oublie pas que la vie à ses raisons, sa logique
Et quoi que tu fasses le destin impose sa mécanique.
Seul, te voilà lâché dans l'inconnu,
La peur cherche des prises et te tient à l'affût,
La vie est un mystère à vivre et non un problème à résoudre,
Les obstacles sont là, libre à toi d'apprendre ou d'en découdre.

Cours, fonce, écrase ton faciès
Jusqu'à l'impact laisse toi guider par l'ivresse,
Crois jusqu'au bout en un heureux dénouement,
Convainc toi du bon augure des éléments.

Bien que tenté d'attendre le moment opportun,
Dans le brouillard seul mon feu n'est pas vain,
Dès lors blessures ou joies sont nuancées par la vérité,
La folie comme seul phare en pleine mer agitée.
Les désillusions m'ont lacéré le cuir,
Mes yeux ne peuvent quitter cette ligne de mire…
Et si le temps faisait son travail
Et si mon âme sœur venait combler cette faille…

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